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Voeux 2019 : discours de David Samzun, maire de Saint-Nazaire

David Samzun, maire de Saint-Nazaire prononçant ses voeux le 9 janvier 2019 au Théâtre de Saint-Nazaire. Crédit: MF - Agrandir l'image, .JPG 516Ko (fenêtre modale)

Mercredi 9 janvier 2019, le maire recevait au Théâtre les corps constitués pour leur formuler ses vœux de nouvelle année. Voici le discours qu'il a prononcé :

Monsieur le Sous-Préfet,
Madame La Députée,
Monsieur Le Sénateur,
Monsieur Le Président du Département de Loire-Atlantique,
Madame La Procureur,
Monsieur le Premier VP de Nantes Métropole,
Mesdames et messieurs les Maires et Présidents d’EPCI,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs Les Corps Constitués,
Mesdames et messieurs les représentants des associations,
Mesdames, Messieurs,

C’est toujours un plaisir de vous voir si nombreux réunis pour ce temps d’échange et de convivialité des vœux de nouvelle année.

Je tiens en premier lieu à vous souhaiter, en mon nom et en celui de tout le conseil municipal, une belle année 2019. Une belle année pour vous et tous vos proches, ainsi que les plus belles réussites dans vos engagements associatifs, professionnels et personnels.

Je souhaite aussi, à la sortie des fêtes de fin d’année, avoir une pensée toute particulière pour toutes les associations de solidarité. Elles œuvrent pour que personne ne se sente écarté. Cela compte encore plus pendant cette période où l’isolement et la tristesse du fait de la maladie, des difficultés financières, du pays qu’on a dû quitter, se font sentir plus durement. J’adresse donc une pensée et mes sincères salutations aux professionnels et bénévoles qui les accompagnent tout au long de l’année.

Ici comme ailleurs, cette cérémonie des vœux est un moment convivial, mais pas seulement.

Je crois que c’est aussi un moment fort de sens, une part du rite républicain. Aux côtés des cérémonies patriotiques, des fêtes d’écoles, des grands rassemblements sportifs ou culturels, du feu d’artifice du 14 juillet, c’est un moment qui dit quelque chose de notre volonté de vivre ensemble.

D’ailleurs, l’ampleur de votre participation est là pour le rappeler.

En préparant ce discours, je me suis demandé de quoi un maire pouvait-il bien être dépositaire pour que, bien au-delà de sa personne, plusieurs centaines d’habitantes et d’habitants choisissent de consacrer du temps à une soirée des vœux du nouvel an ?

Permettez-moi de partager avec vous trois convictions à ce sujet :

  • En premier lieu, des valeurs collectives de solidarité et de fraternité profondément enracinées à Saint-Nazaire et qui me paraissent être de bonnes choses à nous souhaiter. Elles fondent mon parcours et celui de tous les humanistes qui font vivre les débats au conseil municipal et au conseil d’agglomération.
  • Je suis aussi bien entendu comptable, avec mon équipe, d’engagement pris auprès de vous. Il est donc normal que je vienne, ici comme dans les réunions publiques, vous rendre compte des principales réalisations et évoquer les projets à venir.
  • Enfin, je suis le dépositaire d’un mandat qui m’a été confié par toutes les nazairiennes et les nazairiens, qu’ils aient ou non participé à l’élection, qu’ils m’aient ou non apporté leur suffrage. Faire de la politique, c’est rendre honneur au protocole républicain. A la fois dans ses formes institutionnelles et légales, en assumant ses responsabilités d’élu local et en respectant ses engagements. Mais aussi dans des temps plus informels et conviviaux tels que cette soirée. En tout cas, c’est faire preuve d’humilité et d’écoute car cette fonction n’est jamais qu’une délégation du peuple souverain.

Ce soir, je suis donc heureux de partager un vrai moment politique avec vous.

Je remercie les autorités civiles et militaires de leur présence et de leur travail quotidien à notre service. Garantes de l’intérêt général, elles participent activement, chacune dans leurs domaines de responsabilité, à la vie locale, à la tranquillité et à la sécurité publique. Elles servent le lien social, rendent la justice et veillent à l’équilibre entre les territoires. Elles permettent tout simplement que nous puissions vivre ensemble.

Privilège de ville moyenne sans aucun doute, j’ai aussi le plaisir de voir ici réunis beaucoup d’acteurs de la vie associative, commerciale, entrepreneuriale qui font la vitalité de notre ville et de son agglomération. Vous représentez celles et ceux qui créent son animation et sa richesse. Je souhaite donc sincèrement à chacune et chacun d’entre vous de pouvoir trouver toute votre place au sein de notre ville, quel que soit votre quartier, vos projets associatifs, professionnels, entrepreneuriaux.

Permettez-moi de saluer plus spécifiquement les responsables associatifs réunis ici ce soir. Je vous remercie très sincèrement pour la mobilisation dont vous faites preuve tout au long de l’année dans tous les domaines de la vie locale : la solidarité, l’éducation, le sport, la culture, la citoyenneté… Je remercie plus spécifiquement les dirigeants qui, au sein des bureaux et des conseils d’administration, acceptent de donner encore plus de temps pour faire vivre ces espaces collectifs.

Les associations ne sont pas de simples fournisseurs de services, elles ont donc besoin des habitants, de leurs idées, de leur énergie pour continuer de vivre et de se développer. Ce sont aussi des espaces dans lesquels s’expérimente au quotidien le débat, la prise de responsabilités, le transfert de savoirs et l’expérimentation, la gestion de projets. Elles sont des acteurs majeurs de la vie locale, un maillon essentiel de la bonne santé démocratique de notre ville et de notre pays.

A propos de politique, de lien social, de solidarité, je ne peux pas envisager cette cérémonie des vœux sans dire un mot du mouvement des Gilets Jaunes qui occupent encore largement l’actualité.

Ce mouvement est une interpellation forte et puissante pour notre pays. C’est un défi pour notre vie démocratique tant il bouscule les partis politiques et l’ensemble des corps intermédiaires qui peinent à trouver une issue, et c’est pourtant bien leur rôle, à cette colère citoyenne.

A ce titre, j’ai encouragé les Gilets Jaunes nazairiens, lors de mes diverses rencontres avec eux et par voie de presse, à s’organiser sous forme associative afin de construire leurs réflexions et de donner un cadre à leurs actions. Je sais que c’est en cours et je m’en réjouis.

Il est nécessaire que s’organise l’émergence locale et nationale d’interlocuteurs inscris dans les règles du droit et de la vie républicaine afin de retrouver, aux côtés des autres acteurs du débat public, un fonctionnement démocratique apaisé. A leurs côtés, les élus locaux, les partis politiques, les organisations syndicales, les associations doivent prendre toute leur place pour parvenir ensemble à une sortie de crise.

Sur le fond, je continue de penser que nous avons besoin d’un nouveau pacte fiscal et républicain capable de lier chacun d’entre nous. Nous avons besoin de reconstruire le sens et la légitimité de l’impôt, mis à mal par les logiques de niches fiscales, par des dizaines d’années de rafistolages qui rendent notre système fiscal difficile à comprendre.

Et l’incompréhension, c’est toujours le début du soupçon.

Nous ne devons pas laisser les égoïsmes prendre le dessus tant il est vrai que nous avons encore de nombreux défis à relever. Nous avons besoin d’argent public, pour accompagner nos hôpitaux, pour renforcer notre système éducatif, pour renouveler nos infrastructures vieillissantes, pour construire celles qui nous permettront de préparer l’avenir et notamment la transition énergétique.

Dans tout débat politique, il existe des symboles. Celui sur l’impôt n’y échappe pas. L’un d’entre eux était l’ISF. Je continue de penser que le Gouvernement a eu tort d’y mettre fin et je crois qu’il devrait par ailleurs faire preuve d’un engagement plus marqué dans la lutte contre l’évasion fiscale. Ces dizaines de milliards font défaut à tous nos services publics et à la solidarité sociale et territoriale.

Il appartient au Gouvernement d’imaginer des dispositifs qui conduiront les plus aisés d’entre nous à plus de solidarité à l’égard de la collectivité et de l’avenir de la France.

Je crois aussi que les cadeaux fiscaux comme les baisses de TVA ciblées n’ont produit que très peu d’effets sur l’emploi. Qu’est devenue la promesse d’un « retour sur investissement » suite à cet effort de la collectivité nationale ? La suppression massive des emplois aidés, sans que de réelles contreparties en termes de formation continue et d’aide au retour à l’emploi n’aient été mises en œuvre, a été un choix tout aussi regrettable.

Enfin, je continue de penser que le Gouvernement a tort de mettre à mal les collectivités qui, quand elles sont en bonne santé comme l’est Saint-Nazaire, se voient stupidement freinées dans leurs dépenses de fonctionnement. Nombre d’entre elles favorisent pourtant le lien social, la solidarité, l’aménagement équilibré de la Ville et des quartiers.

Il n’était pas non plus nécessaire de bouleverser le paysage institutionnel français en mettant à mal des départements au nom d’une vision technocratique du développement métropolitain. Ici, à Saint-Nazaire, en Loire Atlantique, dans la Métropole Nantes Saint-Nazaire, au sein de notre agglomération, nous sommes une terre de solidarité parce que nous sommes un territoire équilibré. Un territoire dans lesquels les services publics sont au rendez-vous, dans les villes, entre les villes et la campagne. Nos capacités de coopérations sont une des principales forces de notre région. La qualité de notre vie intercommunale, la puissance des projets qu’elle nous permet de développer en sont des preuves régulières.

Je ne me réjouis pas des difficultés du Président de la République, pas plus que de l’état des partis politiques.

Nos démocraties sont fragiles.

C’est leur nature car, en tant que démocrates, nous souhaitons tous avoir la liberté d’interroger sans cesse leur fonctionnement et d’interpeller leurs représentants.

Je sais aussi que nos démocraties sont fortes quand elles se nourrissent du débat, quand elles valorisent les corps intermédiaires. Je nous fais confiance pour ne pas les laisser les extrêmes de tous bords, les opportunistes qui utilisent le mouvement des Gilets Jaunes, abîmer ce bien commun qu’est la République française.

Tâchons de faire vivre ensemble les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité inscrites au fronton de notre République et de notre hôtel de ville.

Ici, à Saint-Nazaire, nous sommes profondément respectueux des acteurs sociaux, qu’ils soient syndicaux ou associatifs, autant que des habitants. Depuis le début du mandat, nous avons d’ailleurs revu un large nombre de politiques publiques avec chaque fois la même volonté d’associer le plus largement toutes celles et ceux qui souhaitaient prendre part à la réflexion.

La Fabrique des politiques sociales, La Vie associative, Tranquillité publique, Les rendez-vous de la culture, Les Assises de la Jeunesse, la Vie des quartiers et les initiatives citoyennes, Les rendez-vous du Sport…

Autant de domaines dans lesquels il m’apparaissait important de clarifier les intentions et les priorités de la municipalité, mais aussi de souligner auprès de vous, acteurs associatifs, institutionnels et privés, les espaces de mobilisation, d’initiatives et de partenariats qui se trouvaient à votre disposition.

Je me réjouis que quasiment toutes ces délibérations aient été adoptées à l’unanimité du Conseil municipal. La qualité et la transparence de ces démarches ont permis de réunir les votes des élus pour saluer le fond et la méthode de ce travail collectif. Quand un projet est clair et respectueux, il permet souvent le plus large des rassemblements.

Ici, à Saint-Nazaire et dans notre agglomération, nous sommes vigilants à ce que les services publics prennent en compte tous les bourgs, les quartiers, les centres-villes afin que personne ne se sente écarté ou délaissé. Les politique du logement, du transport, des services publics du quotidien dont je suis très fier organisent le lien entre nous.

Ici, à Saint-Nazaire, nous avons fait le choix de ne pas augmenter les taux des impôts locaux, ni les tarifs des services municipaux tels que la cantine, depuis plusieurs années. Nous l’avons fait par souci de préserver le pouvoir d’achat des habitants dans un contexte où l’État, depuis des dizaines d’années, n’a cessé de transférer des charges aux collectivités sans souci de les compenser.

Nous avons déployé une offre exemplaire de temps péri éducatifs sans demander aux familles de le financer considérant qu’il appartenait à la Ville d’assumer cette solidarité via l’impôt.

Nous avons développé des dispositifs de tarifications sociales attentifs aux plus fragiles, qu’il s’agisse d’accès à la cantine, aux transports publics.

Et tout cela, sans ralentir le rythme des projets. Dans ce domaine, l’année qui vient sera bien remplie.

Elle sera rythmée par un agenda événementiel dense, grâce à Grande Marée, Débords de Loire (qui nous permettra notamment d’accueillir l’Hermione et le Bélem dans nos bassins), la Biennale de la transition écologique, le festival Bouge, une nouvelle fête du vélo et de la randonnée, Les Escales (dans une nouvelle configuration de site en raison des nouveaux aménagements du plateau du Petit Maroc), la Digital Week, Place aux associations etc.

2019 sera aussi une année animée par de très nombreux événements sportifs et par une réflexion partagée avec la démarche des « Rendez-vous du Sport », sur les enjeux de la politique sportive.

Elle sera animée par la poursuite des grands investissements prévus au Projet stratégique et au Projet d’agglomération :
• aménagement du Boulevard de l’Atlantique et de l’entrée de ville,
• travaux sur le boulevard Leferme,
• rénovation des locaux du centre d’initiative locale pour accueillir notre école d’arts plastiques et la classe préparatoire internationale de l’École supérieure des beaux-arts,
• extension du Conservatoire,
• poursuite des travaux dans les écoles, crèches et cantines,
• aménagement de la plaine des sports.
• Nous disposerons aussi de la livraison d’études importantes, notamment pour le projet de port de plaisance.

Nous allons aussi inaugurer d’ici peu Eol, le centre d’information sur les énergies éoliennes. Il finit actuellement de s’installer dans l’écluse fortifiée qui accueille déjà l’Espadon. Cet espace pédagogique et ludique a été financé grâce à la mobilisation de nombreux partenaires publics et privés. Il donner à voir, aux abords du futur espace d’assemblage des éoliennes, tout ce qui se passera dans le champ éolien situé au large du Croisic. Ce sera un nouveau lieu de destination pour tous les publics, nazairiens et visiteurs, curieux de mieux connaitre le monde du vent et des énergies marines renouvelables.

Pour ce qui nous concerne, industriels et collectivités, nous sommes au rendez-vous. Espérons que la décision à venir du Conseil d’État lèvera les derniers obstacles qui empêchent pour le moment la réalisation de notre champ d’éoliennes, au détriment de la transition énergétique et de l’emploi.

L’année qui vient sera aussi animée par la livraison ou le lancement d’opérations de logements. Je voudrais m’arrêter un moment sur ce point car c’est un sujet essentiel de l’action publique locale.

Je n’autorise pas les nouvelles constructions par obsession de faire grandir notre ville. Je le fais par volonté politique d’éviter l’inflation des prix. Mener une politique du logement active, c’est mener une politique sociale active. C’est veiller à ce que toutes les populations trouvent à se loger. C’est souhaiter une ville de mixité sociale, capable d’accueillir toutes les générations, tous les revenus.

En matière de logement les choses sont finalement assez simples.

Gardez en tête qu’il faut construire chaque année environs 400 logements pour répondre à nos propres besoins, ceux des habitants déjà la (naissance, évolution des modes de vie, séparations…). Je me réjouis par ailleurs que de nouveaux arrivants soient attirés par la qualité de vie et les opportunités professionnelles de notre bassin d’emplois.

Au final, les démographes nous annoncent ainsi que nous serons environ 80.000 dans une quinzaine d’années (72.000 à ce jour).

Ce n’est pas le choix d’un maire mégalomane, c’est une donnée statistique qu’il appartient à des élus responsables de traiter, ou pas.

On peut refuser de s’y intéresser. On organise alors l’inflation des prix et un changement radical du peuplement de la Ville.

Ce n’est pas mon ambition politique. Je crois au contraire qu’il faut continuer de construire et que la tentation de la pause, que j’entends ici ou là, n’existe pas.

Ensuite, il y a la question du comment construire. A ce sujet, je revendique deux choses :

  • La première c’est de construire la ville sur elle-même, au sein de ce que je pourrais appeler un peu prétentieusement son périphérique, pour éviter de consommer des terres agricoles dont nous avons par ailleurs bien besoin. Voilà une contribution majeure et concrète à la transition énergétique et à la préservation de notre planète. C’est aussi une politique sociale qui permet de rendre plus facilement accessible les services publics tels que l’assainissement collectif, le transport public, les écoles, les équipements sportifs…
  • La seconde, c’est de construire, disséminés dans la ville, des formes variées de logements, allant de la maison individuelle aux habitats collectifs. Voilà une contribution majeure et concrète à la solidarité pour ne devenir ni une ville ghetto, ni une ville de privilégiés. La force et la vitalité d’une ville viennent de la mixité sociale. Mais celle-ci est rarement naturelle. Elle relève d’un choix de société, d’un choix politique. Et donc elle doit s’organiser. Je considère que c’est l’une des principales responsabilités des élus locaux.

La volonté de construire du logement n’est en rien opposée à la volonté de préserver la nature et les espaces verts au cœur de notre ville. Nous avons la chance d’avoir une ville très verte, dans ses quartiers, dans ses ilots, dans ses grands espaces de respiration comme le Bois Joalland, le Parc Paysager, la coulée verte de Gavy – Porcé. Ces sujets, et notamment la question de l’arbre, sont actuellement travaillés pour révéler encore plus aux yeux de toutes et tous les atouts et le potentiel de Saint-Nazaire.

A propos de l’aménagement urbain et paysager de la ville, je voudrais finir en vous disant un mot d’une réflexion en cours.

Vous allez en entendre parler et vous serez invités à y prendre dans les toutes prochaines semaines. 2019 sera en effet une année riche d’échanges et de débats autour du Projet urbain de Saint-Nazaire, de son « Ambition maritime et littorale ».

Depuis quelques mois, deux équipes d’urbanistes et de paysagistes internationales se sont penchées sur notre territoire.

Ces réflexions ont dépassé les frontières communales, en prenant en compte les réalités urbaines, humaines et écologiques de divers secteurs allant du port de Saint-Nazaire jusqu’au Port de Pornichet. Elles ont permis de mieux comprendre les enjeux d’aménagement et de déplacement à l’échelle de notre propre ville. Elles ont permis de souligner les relations entre tous les quartiers et tous les espaces littoraux – Océan, Loire et Brière – qui bordent Saint-Nazaire.

Elles ont révélé des enjeux, formulé des questions prospectives utiles pour alimenter les débats à venir. Le travail qu’elles ont fourni permettra d’engager les échanges, de recueillir les avis et les propositions sur l’avenir de notre ville et de certains espaces emblématiques ou méconnus. Nous n’en sommes pas encore à l’étape des projets architecturaux. Il s’agit de grandes orientations, qui seront partagées dans les semaines qui viennent avec vous : les habitants, les associations, les acteurs économiques afin de construire ensemble l’avenir de notre ville.

Saint-Nazaire est notre bien commun. Une ville à taille humaine. C’est une grande chance. Nous pouvons être fiers de nos succès, confiants dans notre avenir et en même temps parfaitement conscients des difficultés auxquelles la rudesse du monde nous confronte.

Soyons ambitieux, soyons rassemblés, sachons mettre encore plus en avant le meilleur de nous-mêmes au service d’une plus grande fraternité.

Je vous souhaite à toutes et tous une très belle année.