La nouvelle piste cyclable sur le front de mer. © Martin Launay – Ville de Saint-Nazaire
Testés à la sortie du confinement par la Ville et la CARENE comme une réponse à la demande de se déplacer autrement, les aménagements tactiques du front de mer et de la Côte d’Amour font l’objet d’un premier retour d’expérience.
- Les aménagements du front de mer ont été plébiscités par les cyclistes avec une utilisation importante dès l’ouverture de la piste réservée. Du fait du succès de sa fréquentation, des aménagements de sécurisation seront apportés. Les retours d’expérience d’habitant·es, d’utilisateurs et utilisatrices et de riverain·es soulignent une nette préférence pour favoriser l’accès des véhicules au centre-ville en organisant leur circulation de Sautron à la Place du Commando. Cette option est à l’étude.
- Sur la Côte d’Amour, l’expérimentation n’est pour l’instant pas concluante, les Nazairien.nes ne s’étant pas approprié∙es cet axe alors même que ces aménagements impactent fortement la circulation. La météo peu clémente de ces derniers jours peut expliquer ce manque d’intérêt constaté. Aussi, pour avoir une vision la plus objective possible, la Ville réserve-t-elle son jugement pendant les 15 prochains jours avant de prendre une décision de maintien ou d’arrêt de l’expérimentation.
- Ces aménagements expérimentaux interviennent en accompagnement d’une forte dynamique du vélo à Saint-Nazaire. Sachant que 40% des déplacements de moins de 1km sont effectués en voiture, l’offre de vélos électriques en location, vélYcéo, apparaît comme une solution de remplacement intéressante et qui rencontre son public. Aujourd’hui, ce sont 1 650 vélYcéos loués et 250 en pré-réservation. À titre d’illustration, le trajet moyen à vélYcéo est de 8 minutes entre la place du Commando et Sautron et de 11 minutes de Sautron à Océanis.
Mettre en œuvre les expérimentations
Le test de solutions innovantes aussi appelé « urbanisme tactique » présente l’avantage de pouvoir y mettre fin si cela ne s’avère pas opportun et permet d’accompagner les nouvelles mobilités et de préfigurer l’aménagement des espaces en tenant compte des retours des utilisateurs.