Après la découverte d’une pollution aux hydrocarbures en mars, les prélèvements et analyses nécessaires ont été réalisés. Les résultats sont désormais connus et la dépollution du site peut démarrer.
Le chantier de la future maison de l’habitat est à l’arrêt depuis la découverte d’une pollution aux hydrocarbures en mars dernier. Sur le site, de nouveaux prélèvements ont confirmé la pollution découverte en mars 2024 (qui n’avait pas été détectée lors des sondages en octobre 2022) sans pour autant que les résultats permettent d’en définir l’origine.
Les mesures de la qualité de l’air et de l’eau potable effectuées sur les deux parcelles riveraines, n’ont, elles, pas révélé de pollution au-dessus des seuils réglementaires. Une deuxième campagne va être programmée cet été pour confirmer ces résultats dans des conditions météorologiques estivales.
Suite aux prélèvements et aux solutions de dépollution proposées par GINGER et SARPI, missionnés pour nous accompagner, Saint-Nazaire Agglomération va lancer la dépollution du site en deux phases :
1. La première étape consiste à une excavation des sols et suffisamment profonde là où la pollution a été découverte. Pendant l’extraction, afin de réduire au maximum la gêne olfactive, un système d’aspiration sera mis en place ainsi qu’un masqueur d’odeur. Une fois extraites, les terres seront évacuées hors site dans les filières de traitement agréées habituelles.
2. La seconde étape consiste à traiter le sol par oxydation biologique afin d’accélérer la dégradation naturelle des hydrocarbures. L’oxydation sera de type biochimique ; son action sera de rétablir de manière naturelle possible le milieu souterrain (sol et nappe phréatique).
Sauf aléas, ces étapes s’achèveront pour la fin du mois de juillet. La reprise du chantier est prévue ce mercredi 26 juin.
L’Agence régionale de santé (ARS) est informée des résultats et du protocole de dépollution mis en place par Saint-Nazaire agglomération.
Les travaux de gros œuvres démarreront, eux, après la trêve estivale. Par mesure de précaution, un vide sanitaire va être réalisé tout au long du bâti pour permettre une ventilation mécanique et ainsi capter les éventuels gaz résiduels. Et un capteur dans le patio permettra un suivi dans le temps de la qualité de l’air.
Le coût de ces travaux est estimé à un peu plus d’1 million d’euros. Saint-Nazaire agglomération va déposer un dossier de subvention pour obtenir une participation de l’Etat dans le cadre du fonds friche.
A noter
Comme tout chantier, le site n’est pas accessible au public ; toutes les entreprises qui y interviennent sont bien informées et continueront à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité de leurs salariés dès la reprise du chantier.