Ville et Agglo mobilisées pour économiser l'énergie

Guerre en Ukraine, marché européen de l’énergie défaillant, nombre inédit de centrales nucléaires française à l’arrêt… le contexte oblige tous les acteurs à prendre des mesures et souligne la nécessité d’accélérer la transition énergétique. État des lieux des actions déjà engagées par l’agglomération et la Ville de Saint-Nazaire, des projets en cours et à venir sur le territoire.

 

Des coûts maîtrisés à court terme

« Nous récoltons les fruits des actions menées dans le cadre de nos politiques d’habitat, de gestion de notre patrimoine, de sobriété énergétique ces dernières années. Le poids de l’énergie sur les budgets des collectivités sont « sécurisés » à court terme. La poursuite des travaux de rénovation va s ‘accompagner d’un investissement dans la production locale d’énergie renouvelable (solaire, méthanisation…). Parallèlement nous allons poursuivre notre investissement aux côtés des partenaires économiques engagés dans la transition écologique. »

David Samzun, maire de Saint-Nazaire et président de l’agglomération.

 

 

 

A retenir :

  • La Ville de Saint-Nazaire a fait 18% d’économie d’énergie depuis 2015
  • En 2022, Ville et l’agglomération n’ont pas eu à subir de hausse de la facture énergétique
  • En 2023, la hausse sera limitée à 52% grâce à un groupement de commande
  • 10% des achats d’électricité sont dédiés à l’achat d’électricité verte renouvelable locale
  • Baisse de 1°C dans les piscines de l’agglomération (eau et air) et les gymnases de Saint-Nazaire

Des objectifs stratégiques qui fixent le cap de l’action publique

Dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), Saint-Nazaire agglomération a fixé des objectifs ambitieux en matière de réduction des consommations énergétiques (- 25% par habitant) et des émissions de gaz à effet de serre (- 50% par habitant), d’amélioration de la qualité de l’air et de production d’énergies renouvelables (39 % d’électricité renouvelable et 31% de chaleur renouvelable) sur son territoire, à l’horizon 2030.  

Depuis 2012, la Ville de Saint-Nazaire est engagée dans la démarche Cit’ergie portée par l’ADEME et a obtenu le label en 2020 (et devrait obtenir le 3ème niveau de labellisation « Cit’ergie gold » dans les mois qui viennent).Elle a permis la planification de nombreuses actions en faveur de la transition écologique et le lancement d’investissements forts autour de projets structurants. Cette démarche progressive se poursuit avec pour objectif d’atteindre 20% d’électricité renouvelable locale pour fin 2025 et de signer un Contrat d’Objectif Territorial dans le cadre du Programme territoire engagé transition écologique.

 

Axe n° 1 : Sobriété du patrimoine des collectivités : réduction de la consommation des énergies et maîtrise des coûts

Depuis plusieurs années, la Ville et l’Agglomération mènent une politique de sobriété énergétique sur leur patrimoine immobilier. Depuis 2015, avec les travaux réalisés qui comprennent systématiquement de l’isolation, le remplacement des systèmes de chauffage et d’éclairage, c’est près de 18% de consommations énergétiques en moins pour une économie estimée à 450 000 €.

 

Le nouveau restaurant de l'école Pierre et Marie Curie construit à partir de matériaux biosourcés a été inauguré en juin 2022

Entre 2023 et 2022, la hausse prévisionnelle sur le gaz et l’électricité est de +1,5M€ (+1,6M€ si on intègre aussi le fioul), soit +52%. Une évolution malgré tout limitée par rapport à d’autres collectivités. En effet, la Ville est membre d’un groupement de commande piloté par le SYDELA, qui a pu négocier au bon moment des achats anticipés d’électricité :

  • En 2021 pour 2022, ce qui a permis de ne pas subir d’envolée des prix en 2022
  • En 2022 pour 2023, avec une hausse entre 50% et 60% selon les lots

A noter : le budget consacré aux énergies (toutes confondues : gaz, électricité, fioul…) pour la Ville et la CARENE se situe aux alentours de 6 millions d’€ par an.

Mesure immédiate pour baisser les coûts cet hiver, la Ville et l’Agglomération s’engagent à baisser la température (- 1°C) dans les piscines (air et eau) de l’agglomération et les gymnases de Saint-Nazaire.

 

Des investissements importants dans des rénovations exemplaires

D’ici 2029, de nombreuses opérations de réhabilitation visant un abaissement de 40% des consommations énergétiques (toutes énergies confondues) pour un budget global de 80 millions d’€ sont prévues : écoles (Jean Jaurès, Jules Simon, Victor Hugo), pôle d’équipement Brossolette, maison de quartier de la Bouletterie, multi-accueil Petit Prince… Ces rénovations concerneront 13% des surfaces des équipements municipaux.

Des travaux d’entretien des bâtiments sont également prévus pour un budget de 435 000 € par an. Sont notamment concernés sur la période 2022-2023 : les gymnases de Saint-Marc et de la Berthauderie, le CCAS de Saint-Nazaire.
1 million d’€ par an est consacré à la rénovation des chaufferies ou des systèmes de traitement de l’air pour un gain de chauffage entre 10 et 20%. Quelques exemples de travaux pour 2022 – 2023 : groupe scolaire Ferry, foyer Blanchy, Agora (ventilation)…

A noter : lancement d’un marché d’exploitation des chaufferies à garantie de performance énergétique (qui permet un partage des bénéfices d’économie d’énergie avec le prestataire). Ce type de contrat permettra un gain minimum garanti de 5% sur les consommations de chauffage. Pour 2023, plusieurs sites seront concernés : les écoles (Blum, Chedid, Camus, Michelet, Lamartine, Renan), le siège de l’Agglomération, l’Hôtel de Ville, le centre de Bonne Anse, les résidences autonomie Delmet et les Jardins…

Concernant les projets neufs, la Ville et l’Agglomération sont attentives aux matériaux, en privilégiant notamment des matériaux biosourcés (par exemple : le restaurant scolaire Pierre & Marie Curie en construction bois et avec une isolation à base de paille).

 

Sensibiliser les publics aux réductions des consommations énergétiques

Une démarche de sensibilisation et de formation auprès des agent·es des collectivités et des usagers des bâtiments publics va prochainement être lancée.

31 classes de l’agglomération nazairiennes vont par ailleurs bénéficier à partir de décembre 2022 du programme de sensibilisation à la transition écologique Watty. Construit avec les conseillers pédagogiques de l’Education Nationale, il permet aux élèves de primaire d’être sensibilisés à la réduction des consommations énergétiques, de mettre en place des éco-gestes dans les écoles et à la maison…

 

Éclairage public : des actions pour économiser l’énergie

Depuis 2018, dans le cadre de son Schéma directeur d’aménagement lumière (SDAL), la Ville de Saint-Nazaire a mis en place plusieurs actions pour faire des économies : changement des ampoules pour des Leds, intensité lumineuse adaptée selon les secteurs, système de déclenchement de l’allumage plus adapté, généralisation de l’extinction de l’éclairage public la nuit depuis 2020 (sauf grands axes et voies très empruntées).

Avec cette généralisation de l’extinction de l’éclairage public la nuit, 70 % des lampes sont aujourd’hui éteintes la nuit. Cette action a permis une réduction d’énergie de près d’1.5 Gwh (soit la consommation moyenne de 110 logements composés de 4 personnes et d’une superficie de 120m²) pour une économie de près de 240 000 € entre 2020 et 2022. Une économie qui a permis d’absorber l’augmentation du coût de l’énergie.

Une réflexion est en cours pour réaliser encore plus d’économies d’énergies dans ce domaine.

 

Féeries de décembre 2022 : maintien des dispositifs lumineux basse consommation

Les rues des quartiers et du centre-ville de Saint-Nazaire sont illuminées depuis le vendredi 18 novembre, dès la nuit tombée. Près de 362 motifs et 4 500 mètres de guirlandes Leds ont été déployés sur 29 lieux de la ville, soit une puissance totale de 24 833 Kwh pour une facture énergétique de 4 222 € (l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 2 maisons de 100 m² et de 4 personnes avec chauffage électrique).

Plus de nature en ville : des aménagements en faveur de la transition écologique et énergétique

La démarche d’urbanisme « Une ville-jardin au bord de l’océan » de la Ville de Saint-Nazaire a pour objectifs de rendre la ville plus agréable pour les habitant·es, de développer des espaces de détente et de promenades tout en préservant la biodiversité et en favorisant les îlots de fraîcheur. Plusieurs aménagements sont prévus en centre-ville entre 2023 et 2025 qui feront la part belle au végétal tout en adaptant le stationnement.

Depuis plusieurs années, des actions sont mises en œuvre en faveur de la transition écologique : plantation d’espèces d’arbres et de plantes diversifiées, arrosage optimisé pour réduire la consommation d’eau (réutilisation de l’eau des piscines, arrosage automatique des gazons seulement pour le front de mer), gestion des espaces verts sans produits sanitaires depuis 2015…  

La Ville poursuit cette démarche et souhaite installer de nouvelles réserves d’eau en particulier au centre horticole, au jardin des plantes et aux abords des bâtiments publics. Mais aussi développer davantage la technique du paillage sur les massifs d’arbustes et les vivaces.

 

Axe n° 2 : les collectivités actrices de la production d’Energies Renouvelables

En parallèle de la recherche de la réduction des consommations énergétiques, la Ville et l’agglomération sont mobilisées pour produire directement ou accompagner la production des énergies renouvelables ou alternatives sur le territoire, dans le but notamment de répondre aux objectifs posés par le PCAET et la démarche Cit’ergie.

Énergie solaire : développer l’installation de panneaux photovoltaïques et la création de centrales

L’installation de panneaux photovoltaïques, déjà plusieurs bâtiments équipés : Ecole des beaux-arts (82 KWc = « Kilo Watt crête », soit une consommation électrique annuelle de 30 foyers), Station de transfert de Brais (96 KWc), Ecole Victor Hugo (36 KWc soit 80% des besoins en électricité de l’école), gymnase de la Berthauderie (48 KWc, soit 210 % des besoins en électricité).
D’autres sont en cours de réflexion : gymnase de Saint-Marc, maison de quartier de Méan, pôle d’équipements Brossolette, usine de l’eau à Campbon, pôle d’échange multimodal des Six-Croix, station d’épuration des Ecossiernes, dépôt de bus HélYce+, maison de l’Habitat, ombrières sur parking de Coulvé (130 KWc prévu en auto consommation entre la plateforme Coulvé, le carrefour des solidarités et le siège de l’agglomération). L’ensemble de ces projets pourrait in fine atteindre près de 2 MW d’ici 2027.

Le développement de centrales solaires au sol sur des friches industrielles. Le « crassier » des Forges de la Menée Lambourg au nord de Certé à Trignac (friche d’environ 20 hectares) apparait propice à l’implantation d’une centrale solaire. L’agglomération s’est associée à la Société d’Économie Mixte (SEM) Sydela Énergie 44 qui pilote les études de faisabilité techniques. Objectif : développer une capacité de production autour de 8 à 9 GWh « Giga Watt heure » soit la couverture des besoins en électricité de 3600 foyers ou 20 % de la consommation d’électricité de la commune de Trignac tous consommateurs confondus). 10 à 20 % du financement de ce projet est réservé à des investissements citoyens pour lesquels des appels à manifestations d’intérêt vont être lancés début 2023.
Un projet est également à l’étude sur le secteur de Cuneix à Saint-Nazaire.

De plus, l’agglomération a mis en place depuis fin 2021 une mission d’accompagnement gratuite à la transition énergétique des entreprises (TEE). Plus de 110 entreprises ont pu être sensibilisées et plus de 30 entreprises ont été accompagnées sur leurs projets solaires.

 

Le site de transfert des déchets de Brais à Saint-Nazaire est équipé de panneaux photovoltaïques depuis 2018

Le cadastre solaire : un outil pour faire émerger des projets d’installation de panneaux photovoltaïques

Pour amplifier le développement du solaire sur son territoire, l’agglomération a développé en partenariat avec le SYDELA et L.A. Géo Data un cadastre solaire. Mis en place en 2021, il a pour objectif de proposer d’étudier l’installation des panneaux solaires (pour produire de l’électricité ou chauffer son eau chaude) à tous, habitant, entreprise ou collectivité.

Développer les réseaux de chaleur sur le territoire

Le réseau de chaleur au bois de Donges. Depuis octobre 2021, le réseau de chaleur renouvelable au bois de Donges alimente plusieurs bâtiments et équipements publics:  le groupe scolaire de la Souchais (écoles Aimé Césaire/Casanova), la salle omnisports, la piscine Espace Neptune, le collège Arthur Rimbaud, l’EHPAD « Le Clos fleuri » et la résidence Souchais (SILENE). Un projet porté par l’agglomération qui permet la production de 2GWh/an de chaleur renouvelable. Ce projet a permis la réduction par deux de la hausse de la facture énergétique des abonnés par rapport au gaz.

Un réseau de chaleur industrialo urbain à Saint-Nazaire / Montoir en projet. Les études sont en cours pour planifier un déploiement à compter de 2026 – 2027. Il permettrait potentiellement de délivrer près de 100 GWh de chaleur à partir de biomasse et de récupération de chaleur fatale, de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 17 900 tonnes de CO2, et de stabiliser et maîtriser la facture énergétique des usagers desservis (majoritairement des locataires du parc social).  

 

Le réseau de chaleur de Donges a été mis en service en octobre 2021

Accompagner les projets de production d’énergies renouvelables

L’Unité de méthanisation CBEST mise en service depuis le printemps 2022 à Montoir-de-Bretagne produit du biométhane. Chaque année, elle permettra de fournir environ 21 GWh de gaz vert qui seront directement injectés dans le réseau de distribution de gaz exploité par GRDF (ce qui correspond à la consommation annuelle en gaz d’environ 1 900 foyers). Elle permettra également d’éviter l’émission de plus de 3 850 tonnes de CO2 chaque année. Ce biométhane est produit à partir de sous-produits organiques collectés sur le territoire – jusqu’à 77 tonnes par jour.

 

Axe n°3 : puissance publique, leviers de la transition énergétique

Au-delà, des réponses immédiates à apporter pour diminuer les dépenses d’énergies cet hiver, les collectivités prennent aussi leurs responsabilités dans la lutte à plus long terme contre le dérèglement climatique. En s’appuyant sur ses politiques publiques et en soutenant les filières économiques et industrielles engagées dans la transition énergétique.

Transports : diminuer la part de la voiture

L’agglomération a élaboré un Plan de Déplacements Urbains (PDU) qui vise à diminuer la part de la voiture d’ici 2030 en favorisant l’usage du vélo, de la marche à pied et l’utilisation des transports publics.

Deux nouvelles lignes de bus à haut niveau de service et avec une motorisation électrique devraient être opérationnelles en 2025.

La Ville de Saint-Nazaire va élaborer et adopter en conseil municipal une feuille de route qui listera l’ensemble de ses engagements courant 2023. Elle a engagé une large concertation qui comprend notamment la création d’un comité citoyen chargé de travailler sur le vélo et la marche à pied

 

La parc éolien offshore a été mis en service le 23 novembre 2022

Les objectifs en matière de transport d’ici 2030

  • Voiture (passage de 71% à 63%)
  • Transport public (passage de 6% à 8%)
  • Pratique du vélo (passage de 2% à 6%)
  • Marche à pied

Logement : accompagner les habitant·es

La création prévue pour 2024 d’une maison de l’habitat permettra de renforcer et simplifier les services d’accompagnement de l’amélioration de l’habitat pour les habitant·e·s de l’agglomération nazairienne et les professionnel·le·s. L’agglomération propose déjà de l’accompagnement aux particuliers avec son dispositif Ecorenov (aide au montage de dossier, recherche de financement, mise en contact de professionnels)

Appel à projets pour soutenir les rénovations de copropriétés de la Reconstruction dans le centre-ville de Saint-Nazaire.
Depuis 2016, parmi les quarante copropriétés qui ont bénéficié d’un accompagnement renforcé de la CARENE, sept ont finalisé leur rénovation, quatre sont en cours de travaux, et huit élaborent leur projet.

Industrie : candidat pour devenir une zone industrielle bas-carbone

L’agglomération de Saint-Nazaire, le Grand Port Maritime, l’Association des Industriels de l’Estuaire (AILE) et l’EPCI d’Estuaire et Sillon ont présenté leur candidature à l’appel à projets Zone Industrielle Bas Carbone (ZIBAC) de l’ADEME.

La feuille de route proposée consiste à créer les infrastructures énergétiques (capacités de production, réception, valorisation, exportation, d’hydrogène, CO2, gaz, biocarburants, bioGNL, e-GNL, e-fuels…), capables de connecter les producteurs d’énergies décarbonées et les besoins qui vont se développer.
   
Pour préparer cette feuille de route (qui précèdera les décisions d’investissements), 12M€ d’études sont nécessaires, 50% pourraient être financés de l’ADEME. Le dossier a été déposé le 15 novembre dernier. Réponse dans les prochaines semaines.

Entreprises : un accompagnement vers la transition énergétique

Depuis la fin de l’année 2021, l’agglomération finance un dispositif destiné à accompagner les entreprises dans la maitrise de leurs consommations énergétiques. Elle a passé une convention avec l’association Orace et a intégré dans ses effectifs un ingénieur chargé de projet spécialisé. Une trentaine d’entreprises ont fait l’objet de rendez-vous individuels et plus d’une centaine ont été sensibilisées sur de évènements collectifs (présentation aux association d’entreprises, webinaires …) Une dizaine suit actuellement une formation individuelle sur la maîtrise de l’énergie.

Energies marines renouvelables : une filière opérationnelle

Depuis plus de 10 ans l’agglomération a misé fortement sur l’émergence de la filière des énergies marines renouvelables qui est aujourd’hui complètement opérationnelle. Le parc éolien offshore vient d’être mis en service et des développements importants sont attendus dans le domaine de l’éolien flottant. Depuis 2011, plus de 14M€ ont été investis par l’agglomération dans ce secteur pour notamment :

  • Adapter les infrastructures portuaires (implantation de General Electric, création d’un plateforme logistique dédiée à l’éolien sur le port…)
  • accompagner la création de 450 emplois chez General Electric
  • soutenir le regroupement des entreprises au sein du cluster Neopolia
  • financer deux contrats de thèses par an portés par des laboratoires de recherche locaux  

Transport maritime : la voile fait son retour

A l’issue des travaux développés dans le cadre de Territoire d’industrie, l’agglomération a décidé d’accompagner la diversification de l’industrie locale vers le transport maritime à la voile. Un secteur dans lequel les Chantiers de l’Atlantique se sont lancés avec notamment les démonstrateurs du programme Solid Sail

Parmi les actions entreprises :

  • Accueil et soutien de l’évènement WIND FOR GOODS qui fédère les acteurs français et européens de la filière vélique > prochaine édition 1er et 2 juin 2023 à Saint-Nazaire – Base sous-marine.
  • Soutien à l’association WINDSHIP qui accompagne la transition du monde maritime vers le transport à la voile
  • Opérations d’attractivité et d’accompagnement en lien avec Nantes Saint-Nazaire développement pour l’implantation de start-up et de PME travaillant dans le domaine

Bioressources marines : un allié pour la captation de CO2

Dans la même logique, l’agglomération apporte son soutien depuis de nombreuses années au laboratoire GEPEA de l’Université de Nantes pour accompagner le développement des débouchés économiques autour de la culture des micro-algues dont l’exploitation permet notamment la captation de CO2 dans les process industriels (expérimentation en cours avec l’entreprise Planctonid).

 
Territoire d’industrie : une trentaine de projets

Lancé le 22 novembre 2018 lors du Conseil National de l’Industrie, le dispositif Territoires d’industrie appuie la dynamique industrielle d’une centaine de territoires à l’échelle nationale. Dès la genèse, l’agglomération a été volontariste pour intégrer le programme.  Après une candidature portée par Saint-Nazaire Agglomération, conjointement avec Estuaire et Sillon, le territoire a été sélectionné et anime depuis 4 ans la démarche locale à travers des ateliers et des séminaires. Le plan d’action compte une trentaine de projets à ce jour.

 

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